Ils sont jeunes, hommes et femmes, cadres de grandes entreprises ou étudiants brillants. Ils n’avaient aucune prédisposition et pourtant ils ont tout abandonné pour partir en Syrie. Et puis un jour, ils sont revenus. Les services estiment à 500 le nombre de citoyens français se trouvant entre l’Irak et la Syrie. Parmi eux, 200 auraient choisi de revenir en France. La plupart d’entre eux sont en prison, dans l’attente de leur procès. Rares sont ceux qui ont été libérés. Pour la première fois, certains d’entre eux ont accepté de raconter leur histoire, pourquoi ils sont partis et quelle était leur vie là-bas.