Ils sont en âge d’être sur les bancs de l’école, mais végètent sur ceux des accusés. Leur crime ? Avoir lancé des pierres, fait le V de la victoire ou tout bonnement s’être mêlé à un rassemblement. Plusieurs milliers d’enfants kurdes ont ainsi été jugés par les autorités turques comme des terroristes. Certains n’avaient pas 12 ans. Le pouvoir s’est servi d’une loi d’exception pour les envoyer à l’ombre. Sous la pression de la rue et des associations humanitaires, le parlement turc vient d’amender cette loi. Mais le mal est fait.