Dans la capitale, les drogues dures concernent toute sorte de population. En 2011, la police a ainsi saisi plus de 200 kg de cocaïne, drogue du riche, pour 14 millions d’euros. Dans les quartiers parisiens les plus pauvres, c’est le crack qui est en vogue. Issue de cocaïne mélangée à des produits ménagers, la drogue du pauvre produit autant de ravages chez ses accros que de bénéfices dans la poche de ceux qui le fabriquent. Quant au Skenan, vendu sur ordonnance avec la complicité de certains médecins peu regardants et corrompus, il gagne aussi du terrain.