75, 8% des femmes burkinabés ont subi les mutilations sexuelles. Pourtant le pays a très tôt developpé des outils pour lutter contre cette pratique. En 1990 est créé le CNLPE (Comité National de Lutte contre la Pratique de l’Excision) et en 1996, la loi interdisant ce rite est adoptée. C’est ce type d’initiatives qui a fait du pays un des pionniers de la lutte. L’ONG Voix de Femmes est l’antenne burkinabé du Comité Interafricain de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes (CIAF). Sa présidente, Myriam Lamizana, est aussi présidente du CIAF et cofondatrice du CNLPE. L’organisation intervient auprès du grand public pour la sensibilisation à travers l’approche holistique (c’est à dire en abordant aussi des sujets préoccupants pour les populations en matière de santé, de nutrition,…). En 2007, l’association a créé à Ouagadougou, le centre pour le bien être des femmes qui intervient tant sur le plan de la santé physique que psychologique. Un documentaire de RASCA Production