Pour endiguer l’hémorragie estivale vers l’Espagne, De Gaule suggéra à son premier ministre Pompidou de domestiquer le littoral languedocien. Cette terre inhospitalière infestée de moustiques, sauvage, sublime et inhabitée allait se transformer en côte touristique. Le projet de la Grande Motte est confié à l’architecte Jean Balladur, qui, loin de proposer une station balnéaire classique s’attache à bâtir une sorte de cité idéale. Dès le début, les polémiques se déchaînent contre le béton qui défigure le bord de mer et pendant longtemps la Grande Motte est considérée comme une sorte de cité-dortoir sur mer… Qu’en est-il aujourd’hui, après quarante ans d’existence ? L’équipe d’Attention Grands Travaux a mené l’enquête.