Soucieux d’«ancrer le personnage dans son histoire», David Grubin a consacré pas moins de trois années de travail à son documentaire sur Bonaparte, consulté les plus fins analystes de l’ère napoléonienne, comme Jean Tulard, et investi au total plus de trois millions d’euros. Il a, par ailleurs, filmé et scanné 2000 toiles et dessins d’artistes tels que David, Ingres et Goya, dont 250 ont finalement été intégrés au montage. Surtout, il n’a pas hésité à reconstituer les plus grandes batailles livrées par l’Empereur, ni à solliciter les plus grands spécialistes de l’armée napoléonienne pour garantir le maximum de rigueur et d’authenticité à ces séquences.