Selon l’épistémologue Thomas Kuhn le progrès procède par « changements de paradigmes », qui sont autant de « révolutions ».
Cette analyse est transposable à l’histoire de l’art, en y incluant non seulement la création des œuvres mais aussi leur perception et leur réception, tant par les spécialistes que par le grand public. Ainsi prennent sens les grandes controverses artistiques, et notamment celle de l’art contemporain, en tant qu’il rompt, sur tous les plans, avec le paradigme de l’art classique et, surtout, avec celui de l’art moderne.