Alors que le procès en appel du berger corse – pour l’assassinat du préfet Claude Érignac – est prolongé jusqu’à fin mars à la cour d’assises spéciale de Paris, le journaliste analyse: «Il y a de nombreuses failles dans ce dossier. Au fond, c’est une histoire d’embrouilles ! Même si, en première instance, le procès était plié… Aujourd’hui, le doute s’est installé, notamment dans l’opinion publique. J’ai beaucoup travaillé avec la soeur d’Yvan Colonna pour ce sujet. J’ai aussi suivi ses avocats, très combatifs, jusqu’au coup d’éclat avec leur départ des débats lors du refus d’une reconstitution des faits. Yvan Colonna reçoit de nombreux soutiens, comme celui de Guy Bedos. Ça accrédite l’idée de son innocence. Il reste pourtant face à un mur. Il aurait tellement mieux valu un jury populaire ».