» Sans famille  » : à Libreville c’est ainsi que l’on désigne la prison centrale ; parce que c’est la situation des détenus  » qui ne sont plus des nôtres « . Surpopulation, problèmes de cohabitation, détentions préventives interminables ; comment occuper un temps qui s’étire et, quand on n’est pas  » mort d’abandon « , comment refaire, ensuite, sa place dans la vie civile ? Le problème universel des conditions pénitentiaires et de l’indifférence du pouvoir et de la société, est ici abordé à travers les propos d’anciens détenus et d’un avocat, dans un film de belle humanité. Un documentaire de Pauline Mvele, Vie des hauts production