Une minuscule jeune mante religieuse vient de naître. Seule parmi des centaines d’autres qui en quelques jours vont envahir les ronces et les grandes herbes d’une friche, fragiles et délicats morceaux de vie, proies innocentes. Mais cela ne durera pas. Deux mois plus tard, une trentaine de survivantes seulement ont atteint l’âge adulte. Désormais, les mantes religieuses sont devenues les acteurs principaux d’un film d’épouvante, dans lequel elles sèmeront la mort durant un été entier. Non sans que quelques unes d’entre elles passent de vie à trépas de façon extrêmement violente, sous les griffes implacables de leurs propres congénères. Tuer ou être tué. La situation est classique dans la nature, certes, mais cent fois plus vraie encore dans la jungle des grandes herbes, tenue sans partage par les mantes. 52 minutes de duels rituels, de combats sans merci, de ruses et de traîtrises sans vergogne, d’horribles et gargantuesques festins, de cannibalisme comme une évidence, de frénésie sexuelle dont la mort n’est jamais très loin, lorsque la maîtresse commence à dévorer son amant de l’instant, quand celui-ci est encore en train de la féconder.