Sur le front de mer d’Athènes, l’aéroport d’Hellinikon est désaffecté depuis plus de quinze ans. Fin 2015, il est choisi par l’Etat pour accueillir provisoirement des milliers de réfugiés débarqués dans la détresse. Ceux-là ne sont pas les seuls habitants des lieux. Chaque jour, un Grec à la retraite, Yorgos, se rend à l’aéroport pour faire le ménage. Tombé dans la pauvreté depuis la crise, il prend ses repas avec les Afghans en échange de son labeur bénévole.