Automobile, tourisme, agroalimentaire, l’argent chinois irrigue maintenant les différents fleurons de l’économie française. Il y a encore quinze ans, les investissements en provenance de Pékin étaient quasiments nuls. Aujourd’hui, ils totalisent 7 milliards d’euros. La Chine en France, c’est 200 filiales d’entreprises et près de 15 000 emplois. Cette manne est-elle une chance pour le pays ou un piège ? A court terme, dans certaines zones sinistrées, cette arrivée d’argent est perçue comme une aubaine. Mais les trois-quarts de ces investissements proviennent d’entreprises étatiques, soumises à l’autorité du Parti communiste, désireux d’étendre sa puissance. Qui sont les gagnants à l’issue de ces contrats ?