C’est une nouvelle manière de voyager à quelques-uns, en restant proches de la nature et sans se ruiner, qui séduit de plus en plus. Les ventes de vans ont augmenté de 40% ces cinq dernières années. Un van, c’est une petite fourgonnette aménagée pour pouvoir dormir et faire à manger. Le modèle mythique de référence c’est le « combi » Volkswagen popularisé dans les années 60 par les hippies. Mais aujourd’hui presque tous les constructeurs auto en proposent. Ces véhicules plaisent car ils sont moins chers que les camping-cars, environ 35 000€ contre 50 000€, ils sont plus petits donc plus adaptés à du camping sauvage et ils impliquent un mode de vie plus minimaliste donc plus écolo. L’engouement est tel qu’on peut également en louer un peu partout en France et que certaines sociétés d’évènementiels proposent des enterrements de vie de jeunes filles ou des stages de cohésion d’équipe en vans. A quoi ressemble des vacances en van ? Faut-il acheter ou louer ? Pour les camping-cars, le bonheur est-il dans le minimalisme ? Tourisme de proximité : l’exotisme au coin de la rue ? Covid oblige, les prochaines vacances s’annoncent très franco-françaises. Avec un avenir sanitaire encore trop incertain et beaucoup de frontières fermées, 90% des Français pensent rester dans l’hexagone cet été. 40% d’entre eux envisagent même de ne pas quitter leur région. Nuit romantique à la belle étoile, découverte des lieux insolites ou inaccessibles de sa ville, balades en bateau sur les canaux… tout le monde part à la recherche d’un moyen de se dépayser près de chez soi. Une démarche qui permet aussi de faire des économies quand on a perdu du pouvoir d’achat ou qu’on craint pour son emploi. Face à cette tendance, et pour palier l’absence des 90 millions de touristes étrangers qui ne peuvent plus se rendre en France, les professionnels rivalisent d’ingéniosité. Et si finalement, la plus belle destination était au coin de la rue ?