Avec la guerre et l’avancée de l’État islamique en Syrie, le jeune danseur classique Ahmad Joudeh a tout perdu – une partie de sa famille, sa maison, mais aussi le droit d’exercer son art. Il fera pourtant de la danse une arme contre Daech.  « Dance or die » : danser ou mourir. Ahmad Joudeh s’est fait tatouer ces trois mots au creux de la nuque, « à l’endroit où l’on tranche les têtes », comme un défi lancé à Daech. Avec la guerre et l’avancée de l’État islamique en Syrie, ce jeune danseur classique élevé entre Palmyre et Damas a tout perdu – une partie de sa famille, sa maison, mais aussi le droit d’exercer son art. Il fera pourtant de la danse une arme pour résister à la barbarie. Suite à la publication de vidéos devenues virales où on le voit se mouvoir dans les ruines de Palmyre, celui que l’on surnomme désormais « le Billy Elliot syrien » est parvenu à quitter son pays pour les Pays-Bas, où il poursuit sa formation au sein du prestigieux Ballet national d’Amsterdam. C’est ce parcours extraordinaire, mêlant l’art à l’engagement politique, que retrace le journaliste néerlandais Roozbeh Kaboly dans ce film tourné sur plusieurs années, au fil de l’odyssée du jeune homme. Un documentaire poignant, récompensé d’un Emmy Award en 2019. Documentaire de Roozbeh Kaboly, disponible jusqu’au 03/04/2021