Le Cambodge a vu ses traditions détruites sous le régime des Khmers rouges, puis pendant les années de guerre qui ont suivi.Le tissage traditionnel de la soie, héritage savant et peut-être millénaire, avait ainsi quasiment disparu. Aujourd’hui, il renaît peu à peu, sous l’influence du tourisme, en plein essor depuis le retour à la paix. Le Japonais Kikuo Morimoto, qui se qualifie lui-même de «fanatique de la soie», a entrepris de réintroduire cet artisanat dans certains des villages d’où il avait disparu : Il a en particulier planté des mûriers et fait fabriquer à nouveau des tissus de haute qualité.