C’est un tabou au sein des 33 000 boulangeries françaises… Très souvent ces artisans auxquels nous sommes tellement attachés ne font pas eux-mêmes leurs éclairs, millefeuilles et autres Paris-Brest.

Discrètement, ils se font livrer leurs pâtisseries surgelées, en kits, par des groupes industriels inconnus du grand public qui se nomment « Coups de pâtes », « Le four à idées » ou « Mademoiselle desserts ». Des petits gâteaux vendus environ trois euros et que les clients imaginent produits dans l’atelier de l’artisan… Alors comment en est-on arrivé là ?

Les boulangers – pâtissiers ont de plus en plus de mal à fabriquer eux-mêmes leurs pâtisseries car cela revient très cher en main d’œuvre. De plus, 9000 postes restent désespérément à pourvoir dans ce secteur… Alors ces industriels se sont engouffrés dans la brèche.
Quelles sont leurs méthodes pour séduire discrètement les artisans ?
Quelle est la qualité de ces pâtisseries ?
Et comment les vrais artisans pâtissiers, qui font eux-mêmes leurs gâteaux, comptent-ils se défendre ?

Une enquête de Farah Safieddine.