En France, le modèle social hérité des Trente Glorieuses est mis à l’épreuve par un basculement démographique inédit. Au 1er janvier 2025, les plus de 60 ans détiennent plus de 60% du patrimoine.
À cette tension économique s’ajoute ce que l’on pourrait qualifier de « fracture générationnelle » : les « vécus générationnels » diffèrent profondément d’une génération à l’autre, notamment entre les « baby-boomers » et les jeunes générations, confrontées à la précarité et à l’instabilité professionnelle.

« Fracture générationnelle », « génération sacrifiée », « gérontocratie patrimoniale » : ces termes qualifient-ils justement les inégalités de situation entre la jeunesse et les personnes âgées ?