La Saône s’étend sur une centaine de kilomètres. En 1992 est signalée la première prise officielle de silure, appelé aussi poisson-chat, bien que sa pêche ait commencé dans les années 1980. A l’origine, le silure n’est pas un poisson bien perçu par les pêcheurs, d’abord en raison de son aspect original. Il est pourtant un poisson intéressant et aujourd’hui plus apprécié, notamment pour sa taille : certains spécimens peuvent, en effet, atteindre 2 mètres, voire plus. De plus, ce poisson peut vivre très longtemps, jusqu’à 30 ou 35 ans. Cependant, il n’existe pas de réglementation particulière pour cette espèce, ni quant à la taille légale de capture, ni pour la période de fermeture. La densité du silure a ainsi fortement diminué dans les eaux de la Saône, pour plusieurs raisons : campagnes d’éradication menées par certains présidents de fédérations ; « business » pratiqué par certains pêcheurs ou massacres organisés en hiver, pendant sa période de repos. De sorte qu’il importe, aujourd’hui, de prendre des directives pouvant assurer sa conservation, comme ceci a été fait pour d’autres poissons, tels le sandre ou le brochet.