Du pape du Pop Art, Andy Warhol, nous connaissons tous ses célèbres portraits de Marilyn ou les soupes Campbell reproduites en série. Son image même est iconique : il incarne comme nul autre l’artiste branché, avec sa perruque de cheveux blancs et son visage toujours caché derrière des lunettes noires. Mais derrière le personnage public, il y a Andrew Warhola. Un jeune homme solitaire, couvé par sa mère, presque allergique au monde réel, qui se sentait bien en s’enfermant dans des salles de cinéma ou à l’église, fasciné par les icônes religieuses. Toute sa vie, ce personnage complexé s’est efforcé à masquer ses émotions et à construire l’image de son double : l’artiste pop Andy Warhol. Tourné notamment sur les lieux de son enfance et raconté par des membres de sa famille, des proches collaborateurs, des cinéastes comme Agnès Varda ou Jonas Mekas, ainsi que les meilleurs spécialistes de l’artiste, ce portrait d’Andy Warhol porte un nouveau regard sur l’artiste du faux-semblant.