En Tunisie, la guerre entre laïcs et religieux aura bien lieu. Depuis le départ de Ben Ali les Salafistes se croient tout permis. Avec l’aval tacite du gouvernement, qui ne bronche que très mollement… A la ville comme à la campagne, où qu’ils soient, les salafistes cherchent à imposer leur loi : dans les rues, les mosquées, à l’université et même à l’écran, où la chaine NESSMA TV a été poursuivi pour avoir diffusé le film soi-disant blasphématoire de Marjane Satrapi, Persepolis.