C’est un évêque sans évêché, un homme de Dieu dépossédé de son magistère. Le père Boris, évêque de Kherson, a dû fuir les territoires occupés aux premières heures de l’invasion russe. Comme de nombreux prêtres ukrainiens, le père Boris, évêque de Kherson, a très vite emprunté le sentier de la guerre. 

Comme de nombreux prêtres ukrainiens, le père Boris, évêque de Kherson, a très vite emprunté le sentier de la guerre. Mais sans pour autant s’abandonner à la loi des armes. Son combat, il le mène dans les églises.
En Ukraine, les hommes de paix se font la guerre, car il y a deux Eglises pour une seule religion. La première dépend du patriarcat de Moscou, l’autre est farouchement ukrainienne, rattachée au patriarcat de Kiev et défend de toutes ses forces son indépendance et son identité.
Entre ces deux sœurs ennemies, une lutte à mort s’est engagée pour le contrôle des âmes. Dans cette guerre des religions qui ne dit pas son nom, les prêtres sont en première ligne.