Prévention de la manie : comment réduire la dépendance au jeu

Il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques sur ce qui pousse exactement les gens à la roulette, aux cartes et aux machines à sous. Certains adeptes voient le jeu sur les plateformes comme casino777, comme un moyen de s’enrichir, d’autres tentent de se débarrasser de l’ennui et d’étancher leur soif de sensations fortes. Certains quant à eux cherchent à évacuer le stress après des journées de travail. La pire des options, lorsque les gens recommencent à jouer encore et encore, est une dépendance pathologique : la dépendance au jeu.

En 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rendu compte de la nature épidémiologique de la dépendance au jeu dans le monde. La nécessité d’une stratégie pour débarrasser les gens de la dépendance au jeu est devenue évidente. Beaucoup d’experts sont convaincus que la responsabilité de réduire le niveau de dépendance au jeu dans la société ne devrait pas incomber uniquement aux structures étatiques. Les représentants de l’industrie du jeu eux-mêmes devraient empêcher le développement de la dépendance au jeu.

Le prix de la passion

Aujourd’hui, la participation aux jeux de hasard est devenue accessible à presque tout le monde. N’importe qui peut se rendre dans des casinos et y faire des mises. La même chose est possible pour les sites dédiés aux compétitions sportives. Parallèlement, de nombreuses plateformes en ligne vous permettent de jouer pour de l’argent sans quitter votre appartement. Dans ce contexte, le nombre de joueurs ne cesse de croître et il y a de plus en plus d’histoires tristes, voire tragiques, sur des personnes qui ne peuvent pas résister au jeu.

Les personnes en difficulté ne trouvent de soutien que dans les réseaux sociaux et sur les forums où elles communiquent avec d’autres victimes de cette pathologie. Certains se tournent vers des cliniques professionnelles pour obtenir de l’aide, mais pour la plupart, ces services coûtent une petite fortune.

Selon l’OMS, 350 millions de personnes dans le monde souffrent chaque année de problèmes de jeu. Au Canada par exemple, 2 % de la population âgée de 15 ans et plus a des problèmes de jeu. Au Japon, 3,6 % des citoyens sont devenus dépendants au jeu à un moment donné. Malheureusement, de telles statistiques ne sont pas meilleures dans d’autres pays.

Il serait intéressant d’obliger les opérateurs de jeux d’argent à fournir une aide financière aux organisations caritatives et aux entreprises privées dont les activités visent à réduire le nombre de joueurs pathologiques. Le soutien devrait être dirigé vers les entreprises et les fondations qui mènent des recherches dans le domaine de la prévention et du traitement de la dépendance au jeu.

Notamment, il faudra organiser des mesures préventives (par exemple, parler des dangers des paris et promouvoir les principes du jeu responsable), conseiller les joueurs et leurs proches confrontés à la dépendance au jeu sous la forme d’une ligne d’assistance, d’un chat de soutien ou de séances avec un psychologue, etc. Il faudra aussi miser sur la prévention

A ce sujet, les plateformes de jeu en ligne sont contraintes de prévenir les utilisateurs sur les différents dangers que représente cette manie. D’autres conseils utiles en vue d’un jeu plus responsable sont également donnés aux utilisateurs de ces plateformes. Les casinos en ligne et sites de paris sportifs n’hésitent pas non plus à mettre un service d’assistance à la disposition des joueurs.

L’expérience internationale montre qu’il est impossible de résoudre ce problème sans actions actives de la part de l’État. Certains programmes peuvent être mis en place pour un meilleur accompagnement des joueurs concernés.