L’association de protection animale One Voice a mis au point le dispositif Chatipi, qui offre une assistance aux chats errants au moyen de petits chalets implantés sur diverses communes. Au mois de septembre, un Chatipi a ouvert ses portes sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Un abri pour les chats errants de la Pitié-Salpêtrière
Situé dans le 13ème arrondissement de Paris, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière s’étend sur 33 hectares au cœur desquels évoluent de nombreux chats errants. Pour leur venir en aide, l’association One Voice a récemment inauguré un chalet « Chatipi », en partenariat avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) et l’association Nine Lives.
Cet abri implanté sur le site de l’hôpital est conçu pour permettre aux chats errants de se reposer, de se protéger de la pluie et du froid, de jouer, de manger, de boire, de dormir et de se faire soigner. À l’intérieur du Chatipi, les animaux trouvent des paniers, des couvertures, des jouets, des croquettes premium pour chat, de l’eau, et peuvent aussi bénéficier d’un suivi sanitaire.
11 millions de chats errants en France
L’association One Voice estime le nombre de chats errants en France à 11 millions, un chiffre qui ne cesse d’augmenter au fil des années. Ces chats vivent dans des conditions extrêmement difficiles, entraînent diverses nuisances et menacent la biodiversité, notamment les oiseaux qu’ils chassent sans relâche.
Le dispositif Chatipi permet non seulement aux chats de trouver un abri, mais facilite aussi leur suivi par les associations locales : regroupés autour d’un même point de distribution de nourriture, les animaux errants peuvent facilement être « trappés » par les bénévoles pour être stérilisés et identifiés avant d’être relâchés.
Par ailleurs, les chalets Chatipis offrent l’occasion de faire de la pédagogie et de sensibiliser le public aux conditions de vie des chats errants, aux conséquences des abandons et à l’importance de la stérilisation des félins, tout en créant du lien social.
De nombreux Chatipis ont été installés sur diverses communes de France, à proximité de maisons de santé, d’hôpitaux, d’EHPAD ou d’écoles. La gestion de chaque chalet est encadrée par une convention signée par l’association One Voice, la collectivité et l’association locale, fixant ainsi les obligations de chacune des parties.
