À la suite de la loi Guigou sur la garde-à-vue, la BAC (brigade anti-criminalité) à Marseille a du pain sur la planche. Suite à chaque interpellation, les policiers doivent alerter immédiatement le procureur de la république en justifiant les motifs de l’arrestation. Ensuite ils ont une heure pour présenter l’interpellé devant un officier de police au commissariat. Un véritable compte à rebours. L’interpellé à dorénavant le droit, dès sa première heure de garde-à-vue, de contacter un avocat. Cela n’a pas seulement changé la vie quotidienne de la BAC, mais également celle des avocats. Portraits de ces corps de métiers dans leur restructuration. Un documentaire de Patrick Dedole.