Hallaj est l’une des figures les plus éminentes de la spiritualité humaine. On l’a appelé « le Christ de l’Islam ». Initié très jeune au soufisme, il connaîtra une vie mouvementée et sera condamné à mort pour hérésie. Pour « Une vie, une oeuvre » Monique Baile nous fait découvrir ce mystique. Né vers 858 en Iran, d’une famille d’origine arabe, Hallaj s’est installé en Irak et à 16 ans il a commencé son initiation au soufisme Après deux pèlerinages à La Mecque, il va prêcher en Iran, au Tukerstan, au Cachemire, en Chine du Sud Ouest. Il acquiert une réputation immense mais soulève une grande méfiance de la part des docteurs de la loi musulmane. Pour accréditer sa mission, il retourne une troisième fois à La Mecque où il demeure deux en en prière…. …En expirant à la suite d’un martyre atroce, il dit : « Je vais entrer dans la demeure des mes désirs et y contempler tes merveilles » Trois siècles plus tard, un poète mystique du soufisme dira : « Chaque fois qu’un juge prononce une sentence injuste, il y a un Hallaj qui meurt sur un gibet ».