Depuis quelques années, la biologiste allemande Lydia Möcklinghoff observe le tamanoir dans diverses régions du Brésil. Dans le nord où la déforestation fait rage, le grand fourmilier a paradoxalement trouvé un biotope à sa mesure : il ne rencontre plus guère d’ennemis naturels et trouve une nourriture abondante sous les feuilles des jeunes arbres qui repoussent.