En parcourant la cathédrale, les apprentis alchimistes ressentaient la portée du travail alchimique. L’ancienneté du site, les vierges noires, l’architecture, les vitraux, et le célèbre labyrinthe sont autant d’éléments qui peuvent amener à comprendre la dimension cosmique et énergétique du travail de l’alchimiste. La cathédrale serait alors une illustration de la Table d’Emeraude, attribuée au dieu égyptien Hermès Trismégiste, la « bible » des alchimistes. Ce célèbre monument peut être lu de multiples façons : religieuses, esthétiques, techniques, historiques… Pour leur part, les alchimistes ont découvert dans la cathédrale tout un parcours initiatique qui est pour eux une sorte de préparation au Grand Oeuvre. Cette déambulation est le reflet d’une démarche philosophique, mais suscite aussi des sensations physiques qui font que la cathédrale est ressentie comme un véritable instrument de musique. Elle pourrait nous amener jusqu’à percevoir les vibrations de la Terre et de l’Univers.