La crise du logement en France atteint des proportions alarmantes, avec près de 200 000 personnes sans abri recensées aujourd’hui, un nombre en constante augmentation. Cette réalité bouleversante ne se limite pas aux stéréotypes préconçus de la rue. En effet, elle touche également des individus que l’on pourrait considérer comme étant à l’abri de telles circonstances, y compris des salariés dont la situation semblait autrefois sécurisée.

Le phénomène de l’itinérance ne se limite pas aux marges de la société. Il se glisse insidieusement dans les interstices de la vie quotidienne, affectant des personnes de tous horizons socio-économiques. Des individus qui, il n’y a pas si longtemps, bénéficiaient d’une certaine stabilité financière et sociale, se retrouvent désormais à la merci des éléments, cherchant refuge dans les coins les plus obscurs des villes françaises.

Les causes de cette augmentation alarmante du nombre de sans-abri sont multiples et complexes. Elles incluent des facteurs économiques tels que le chômage, la précarité de l’emploi et l’inflation des loyers. De plus, les problèmes de santé mentale, les addictions et les violences domestiques contribuent également à la vulnérabilité croissante de nombreuses personnes.

Ce qui est particulièrement frappant, c’est que cette crise touche souvent des individus qui ont eu une vie relativement stable jusqu’à présent. Des salariés, parfois même avec un emploi à temps plein, se retrouvent subitement confrontés à la réalité brutale de l’itinérance. La perte soudaine d’un emploi, des difficultés financières inattendues ou des événements familiaux traumatisants peuvent précipiter ces individus dans une spirale descendante vers l’incertitude et la désespoir.