Dégradation, humiliation, voire torture : les violences pornographiques sont quotidiennes et plus accessibles que jamais. « Dans la pornographie, on ne fait pas l’amour mais la haine », disait l’essayiste américaine Andrea Dworkin.

À l’heure où l’on s’interroge — à juste titre — sur les dangers de la pornographie pour les jeunes enfants, en raison d’un accès non filtré aux écrans, on se préoccupe moins des victimes directes de cette industrie : les femmes, principalement, qui sont filmées.

Pour mieux comprendre en quoi l’industrie pornographique favorise un système d’exploitation sexuelle et de violences faites aux femmes — mais aussi comment les institutions tentent de lutter contre les dérives de cette industrie et de mettre fin à son impunité — Antoine Garapon reçoit dans « Esprit de Justice » :

Hélène Devynck, journaliste et scénariste
Lorraine Questiaux, avocate, chargée de mission des affaires juridiques au Mouvement du Nid