Après avoir passé la frontière avec le Tadjikistan, la drogue se retrouve dans les circuits du narcotrafic international. Stopper ce commerce est un des enjeux de la guerre en Afghanistan. Mais cette lutte n’est-elle pas déjà perdue ? Ne faudrait-il pas essayer d’encadrer les consommateurs de drogue plutôt que de les criminaliser ? Au Canada, la clinique Insite de Vancouver accueille les toxicomanes pour leur éviter une consommation à risque dans des conditions d’hygiène insuffisantes. Et c’est au Portugal qu’on trouve les avancées les plus intéressantes. Les consommateurs sont considérés comme des malades, échappant à l’emprisonnement et donc à l’exclusion. Le succès de ce programme montre qu’il existe une alternative à la politique de la tolérance zéro.