Fort de ses premières découvertes, James Cook se voit confier successivement deux nouvelles missions : découvrir un continent austral et trouver le passage du Nord-Ouest. Peu de temps après son retour, Cook est promu au grade de commandant. Il est bientôt chargé par la Royal Society d’une nouvelle mission dans les mers du Sud. Au cours de son premier voyage, Cook avait démontré que la Nouvelle-Zélande n’était rattachée à aucune terre et avait estimé la taille de l’Australie. Les membres de la Royal Society sont cependant persuadés de l’existence d’un continent plus grand, qui devrait se trouver plus au sud.
À partir de 1772, Cook sillonne les océans à sa recherche. Il va jusqu’à frôler la banquise, sans jamais apercevoir le continent antarctique… La route du retour le mène aux Tonga, à l’île de Pâques, à l’île Norfolk, en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. De retour en Angleterre, son rapport conclut clairement à la non-existence de la mythique terra australis. Celui que l’on considère désormais comme “le plus grand navigateur de tous les temps” repart en 1776 investi d’une troisième mission : trouver un passage au nord pour raccourcir le trajet des importateurs de thé entre l’Asie et l’Europe. En 1778, il découvre les îles Sandwich (Hawaii) et se livre à une étude hydrographique du littoral nord-américain. Malgré plusieurs tentatives, le détroit de Béring se révèle infranchissable en raison des glaces qui l’obstruent, même au mois d’août. Cook décide de remettre le cap sur Hawaii. Mais, après quelques semaines, des tensions se font sentir entre les indigènes et les Britanniques et plusieurs bagarres éclatent…