Un homme perd le contrôle de son véhicule en tentant de répondre à son portable. Déclaré cliniquement mort dans l’accident, il est préparé par les chirurgiens pour le prélèvement de ses organes. Son foie, son coeur, ses reins vont ainsi servir à quatre malades. A travers le monde, des millions de receveurs attendent ainsi la greffe qui leur sauvera la vie. Et la demande est telle qu’elle a entraîné la constitution de réseaux clandestins, bien peu soucieux du respect des droits élémentaires de l’être humain. Une Indienne témoigne : elle a vendu son rein pour 700 euros.