En Russie, tout est bon à boire, du liquide de frein à l’antigel, en passant par l’Eau de Cologne, le dissolvant ou la gnôle frelatée. Ne parlons pas de la vodka, la boisson préférée des russes, dont les ventes ont grimpé avec la crise. Aux pays des Soviets, l’alcool est devenu l’ennemi publique n°1, celui qui déstabilise l’économie et qui décime la population… En 2011, on mourait autant en Russie qu’au Soudan ou au Bengladesh. Et les hommes ne vivent pas plus vieux. 63 ans, en moyenne. Pour dégriser le pays, le Kremlin a intensifié sa lutte contre l’alcoolisme. Sans succès, pour l’instant.