Est-ce le blanc immaculé des magnifiques plages de La Grande Glorieuse qui attire, tel un aimant, autant de tortues vertes, ou bien l’absolu isolement de cet archipel devenu, comme les autres îles éparses, une réserve naturelle? Le fait demeure, années après années, immuablement, ces reptiles marins, aujourd’hui protégés, reviennent en nombre se reproduire là. Pour mieux comprendre ce phénomène de migration, le CNRS de Montpellier associé pour la circonstance à l’Université de Pise, l’Ifremer et Kélonia, poursuit ses recherches sur le terrain. Le mystère de la navigation des tortues vertes sera-t-il enfin levé ?