En imposant de nouvelles normes de distance physique, la pandémie nous a éloignés les uns des autres : baisers, embrassades et rapprochements physiques sont tout d’un coup devenus tabous. Pour fêter dignement la Saint-Valentin, « Tracks » consacre une émission entière à ces contacts, amoureux ou charnels, qui nous manquent tant.  Qu’il s’agisse de faire le premier pas, de flirter ou de rompre, l’amour est loin d’être facile. Pour y voir plus clair, Tracks demande conseil à une belle brochette d’artistes. Michael Stipe et Rich Brian dévoilent leurs stratégies pour un premier rendez-vous. Ashnikko explique comment surmonter un chagrin d’amour. Tandis que Blondie et Drangsal nous révèlent comment impressionner l’élu.e de son cœur. Métiers du sexe et distanciation sociale. Depuis le début de la pandémie, les travailleurs et travailleuses du sexe ne peuvent plus exercer leur métier dans des conditions normales. Si certain.e.s offrent désormais leurs services via Internet, la majorité lutte pour sa survie économique. Quid de la précarité des professionnel.le.s du sexe sur la scène alternative ? Et quelles stratégies déploient-ils pour s’en sortir malgré la crise sanitaire ? Le danseur Donté Colley est un chantre de l’amour de soi et de l’autonomisation. Ce Canadien de 23 ans publie sur Instagram de courtes séquences de danse, assorties d’émoticônes ou d’effets simples et de commentaires qui font du bien au moral. En période de confinement, ses vidéos baignées d’énergie et de messages positifs ont été une source bienvenue de dopamine ! A l’orée des années 2000, les soirées Shakedown étaient une institution sur la scène lesbienne underground de LA, que la réalisatrice Leilah Weinraub a eu à cœur d’immortaliser. A partir de plus de 400 heures d’enregistrements en mode lo-fi, elle a signé son premier film ; présenté en première mondiale à la Berlinale en 2018, il a été projeté tout récemment au MoMA. Marshall Vincent chante admirablement le blues des grandes villes. Le New-yorkais marie avec brio des rythmes folk, soul et électro, parfaitement en phase avec l’amosphère qui domine en cette période d’isolement propice à la mélancolie. En exclusivité dans Tracks : une performance de Marshall Vincent chez lui à Berlin, dévoilant ses dernières créations.