L’équilibre fragile dans lequel se trouvent les variétés traditionnelles des plantes à racines et tubercules est d’un coup rompu par l’intrusion de la « mondialisation ». La diversité des gastronomies laisse place à la standardisation des goûts alimentaires. Ici et là on est nourri par « l’agriculture pétrolière » qui arrive encore à produire un amidon peu cher, mais pour combien de temps encore ? C’est la victoire du riz et du blé sur les petites plantes locales. Nourris de pain et de riz importé, les enfants acquièrent très vite des régimes alimentaires d’un autre monde, très loin de ce que leurs parents peuvent leur offrir en cultivant leurs terres.