Le laos est un des pays les plus pauvre de la planète. Ses cinq millions d’habitants, répartis en une multitude d’ethnies, sont pour moitié âgés de moins de 25 ans, ce qui constitue une force démographique étourdissante et un potentiel de dynamisme sans équivalent pour une société Laotienne qui commence à peine à s’ouvrir au reste du monde (symbolisé par le pont de l’amitié, construit en 1994 et qui relie le Laos à la Thaïlande, et donc au monde occidental) mais sans s’affranchir réellement du lourd poids de ses traditions ancestrales. Un docu de 55 minutes au cours d’un périple de trois mois, couvrant un périmètre de 600 Km de chaque côté de Vientiane, la capitale et de Luangprabang, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses temples et ses vestiges intacts des années de colonisation. Les trois auteurs de ce film se sont intégrés facilement à la vie quotidienne de villageois dont ils ont partagé l’incroyable hospitalité et avec lesquels ils ont tissé des liens forts. Une proximité jamais troublée par la présence des objectifs, qui ont saisi dans la simplicité, la confiance et le respect, des tranches de vie méconnues et tellement éloignées du tumulte occidental.