L’an dernier, en France, la fauche dans les magasins a atteint plus de quatre milliards d’euros. Un phénomène en progression qui coûte en moyenne 205 euros par foyer. Les délinquants chevronnés ne représentent qu’une faible partie des voleurs à l’étalage. Le plus souvent ce sont des citoyens ordinaires qui commettent les larcins. Ces derniers années, la pratique s’est largement banalisée, poussant les magasins, notamment les hypermarchés, a une surenchère technologique onéreuse. Le montant moyen des vols n’excèdent pas quelques dizaines d’euros, mais c’est leur multiplication qui finissent à coûter cher. Pour avoir oublié un peu vite que le vol à l’étalage est un délit à part entière, des clients indélicats se retrouvent parfois plongés dans un engrenage judiciaire, aux conséquences douloureuses.