La récente multiplication des études scientifiques sur les intelligences de multiples espèces animales et leur retentissement médiatique ne peuvent se comprendre si on ne tient pas compte du lent travail social, littéraire, artistique, philosophique qui les a précédés et qui les sous-tend, et si on n’est pas conscient de la profonde transformation à l’oeuvre à propos de la vision occidentale des vivants, passant de la hiérarchie pyramidale au buisson poussant en tous sens.