L’étude des vestiges archéologiques – bijoux, armes et autres objets artisanaux – révèle ce que furent la vie quotidienne et l’organisation des sociétés celtes jusqu’au IVe siècle avant notre ère. En bien des points – en matière notamment de science militaire – ils semblent alors plus avancés que les Romains, qui n’ont pas encore commencé à étendre leur empire. En 387 av. J.-C., ces derniers essuient une cuisante défaite lors de la bataille de l’Allia : l’armée gauloise menée par Brennus va ensuite assiéger et mettre à sac la ville de Rome. Archéologues et historiens font visiter le site d’Allia, mais aussi celui de Hallstatt, en Autriche, berceau de la civilisation celte du premier âge du fer. Au premier millénaire avant Jésus-Christ, la civilisation celtique dominait toute l’Europe, des îles Britanniques aux hauts plateaux d’Anatolie. Répartie sur l’ensemble du continent, elle était constituée d’une coalition de tribus se regroupant uniquement en cas de danger. Ces peuples n’ayant pas laissé de traces écrites de leur histoire, ils ont longtemps été perçus comme les « barbares » décrits par leurs ennemis grecs et romains. Un préjugé erroné, que l’avancée des connaissances et des technologies permet de démentir. Le point en trois volets sur ces nouvelles découvertes.