En Asie, la consommation de la chair du pangolin, considérée comme un mets délicat, est un marqueur de statut social. Les médecins traditionnels chinois utilisent par ailleurs ses écailles, en kératine, pour guérir l’asthme et le psoriasis ou pour stimuler la montée de lait maternel. Si la chasse de ce mammifère est interdite au Viêtnam depuis la fin des années 1990, le braconnage n’a pas cessé pour autant : ces dix dernières années, le trafic a touché plus d’un million de pangolins. 360° GEO s’est rendu dans un centre vétérinaire, installé dans le parc national de Cuc Phuong. Les animaux confisqués par les douaniers, souvent malades et affaiblis, y sont soignés