Dix millions et demi de bouteilles des meilleurs crus de vin et de champagne français ont été volées par l’occupant allemand entre 1940 et 1944. Un joli butin qui ne tient pas compte des 2,5 millions d’hectolitres de vin réquisitionnés pour la consommation de leurs concitoyens, soit l’équivalent de 312 millions de bouteilles achetées à vil prix et expédiées outre-Rhin chaque année. Si certains négociants et producteurs cupides en ont profité pour faire fructifier leurs fortunes, comme Louis Eschenauer, un temps surnommé «le roi de Bordeaux», d’autres ont résisté activement…