Depuis le mois d’août, la dernière dictature d’Europe fait face à la contestation. Une écrasante majorité de la population réclame de nouvelles élections – transparentes cette fois – et la libération des prisonniers politiques.

Violences policières, arrestations arbitraires, tortures… rien ne décourage la population qui continue de manifester pacifiquement. Des femmes embrassent les forces spéciales antiémeutes et offrent des fleurs aux policiers, des passants nettoient les rues après les manifestations et ôtent même leurs chaussures avant de s’assoir sur un banc. Voilà les images qui ont fait le tour du monde.

Fait inédit dans ce mouvement de contestation, l’absence d’un chef de file. L’élan populaire vient des réseaux sociaux, ce qui est donc beaucoup plus difficile à combattre pour un autocrate comme Loukachenko. Autre différence avec la contestation en Russie notamment : quasiment tous les musicien.ne.s biélorusses se sont très vite ralliés à cette cause.