27, 1% des femmes kenyanes sont excisées mais il existe de fortes disparités entre les ethnies : chez les massaï et les kisii par exemple, 96% des femmes sont mutilées. Le pays dispose d’une loi, adoptée en 2001 et révisée en 2010, qui condamne les auteurs à une peine pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement. Le gouvernement propose par ailleurs un soutien aux actions de la société civile non seulement financier mais aussi technique à travers la formation des militants. Le Kenya fait vraiment figure de modèle car le recul de la pratique à été fulgurant ces dernières années : les filles de 15 à 19 ans sont trois fois moins nombreuses à avoir subi l’excision que les femmes de 45 à 49 ans

L’association :
Le MWG (Messaria Widows Group) a été créé en 2001 et réunit des femmes veuves qui ont refusé le remariage pour se consacrer à des activités de soutien aux malades du SIDA et au respect du droit des femmes (orientation et soutien aux femmes victimes de violences conjugales, lutte contre les mutilations sexuelles féminines). Concernant la lutte contre l’excision, les militantes ont mis en place des activités de sensibilisation auprès de différents publics, des sessions de formations de volontaires, des rites de passage alternatifs ou encore un programme de parrainage scolaire à destination des filles.

Contacts :
SAFE Solidarité Aux Femmes Excisées :
https://www.safe-asso.org
[email protected]

RASCA Production :
https://www.rascaprod.com
[email protected]