Olivier s’intéresse à ceux qui ont connu une enfance sans leurs parents ou qui n’ont pas eu la chance d’être aimés. Fils de parents alcooliques, Jean-Pierre a grandi dans la peur des coups. A l’adolescence, il a dû surmonter le suicide de sa mère. Trois jours après sa naissance, le petit Antoine perd son père dans un accident. Considéré comme «le chat noir», il devient un enfant martyr. Dans les années 1960, Jean-Charles a fait partie de ces enfants réunionnais arrachés à leur île natale pour repeupler les campagnes françaises. La vie de Marie n’a été, quant à elle, qu’une succession d’épisodes de violences.