Dans l’hexagone, rares sont les villes où l’on ne trouverait pas un ou plusieurs restaurants italiens, pas un arrondissement ou une rue à Paris ou à Lyon, où ne se serait pas installé un petit traiteur transalpin. Il en ouvre d’ailleurs plus d’une vingtaine par an dans la capitale. Il faut dire que la cuisine de la mamma est bon marché, simple et extrêmement savoureuse. Résultat, les consommateurs tricolores en raffolent. C’est la cuisine étrangère préférée de la majorité des Français, 64% selon un sondage.
Et preuve que le marché se porte à merveille, en 2020, les exportations vers la France ont augmenté de 5% dans la botte.
Chaque année, elle rapporte près de 45 milliards d’euros à l’Italie… Mais le pays passerait en fait à côté d’une fortune conséquente : il pourrait engranger jusqu’à 3 fois plus… s’il ne faisait pas face à un fléau : le faux made in Italy…
Une étude a alerté sur les tromperies culinaires de plus en plus massives. Ce marché des faux produits agroalimentaires italiens est estimé à 100 milliards d’euros de chiffres d’affaires (selon Coldiretti, principale association d’agriculteurs).
Six produits alimentaires italiens sur dix vendus sur le marché international relèveraient de la contrefaçon.