Nous sommes toujours plus nombreux, en Suisse, à confier la dépouille de notre animal de compagnie à un crematorium animalier, pour récupérer les cendres de Médor ou Felix dans une petite urne. Auparavant, la plupart des carcasses finissaient à l’équarrissage, transformées en graisses industrielles. Ce changement en dit long sur l’évolution de notre lien aux animaux. Sommes-nous en train de vivre une révolution de l’anthropocentrisme occidental et chrétien? Débat avec Emmanuel Gouabault, sociologue, et Eric Baratay, historien des animaux.