À Tibhirine, un village niché au sud d’Alger, une communauté de moines cisterciens vivait en paix, au cœur d’une Algérie secouée par la guerre civile des années 1990. Sept d’entre eux seront enlevés puis assassinés. Frère Christian avait rédigé un testament bouleversant, tandis que Frère Christophe, le plus jeune, a laissé derrière lui un journal intime. À travers leurs écrits, ces hommes racontent, avec foi et humilité, les raisons de leur présence auprès des habitants musulmans du village, jusqu’au bout.
Par Emmanuel Audrain.