Le 26 avril 1986, après l’explosion de Tchernobyl, un nuage radioactif hautement toxique se déplace vers le reste de l´Europe. Le 1er mai, après avoir survolé le Sud-Est de la France et la Corse, le nuage recouvre les trois quart du territoire français. Les autorités françaises affirment pourtant qu´il s’est arrêté à nos frontières. «D´un point de vue de la santé publique, il n’y a aucun risque. La santé n’est absolument pas menacée. » dixit Pierre Pellerin, directeur du SCPRI, Service central de protection contre les rayonnements ionisants. Alors que les différents pays européens prennent des mesures exceptionnelles (ouverture de parapluies de protection, distribution de pastilles ionisantes aux populations…), le gouvernement Chirac et les scientifiques affiliés au gouvernement persistent publiquement dans la sous-estimation des risques. Au journal de 20h Pierre Pellerin finit par avouer : oui, le nuage a bien survolé la France, provoquant une hausse des taux de la radioactivité. Pour le gouvernement, la crise est inéluctable. Alain Carignon, ministre de l’environnement, admet publiquement qu’il aurait dû informer les Français. Si les autorités ont reconnu que le nuage n’a pas épargné la France, elles refusent toujours de parler d’impact sanitaire. Retour sur l´un des plus gros mensonges du gouvernement français envers sa population.