L’orthodontie, c’est presque un rite de passage pour les adolescentes et les adolescents. Ce sont des traitements longs, coûteux, et parfois douloureux, mais c’est aussi un secteur opaque dans lequel certaines pratiques peuvent choquer. Des familles nous ont fait part d’expériences très négatives et nous ont raconté à quel point elles se sont senties démunies face à ces spécialistes. Notre reportage.

On a vu dans le reportage que des médecins-orthodontistes pratiquent en Suisse tout en résidant à l’étranger. Est-ce problématique ? Notre reportage a aussi montré que les devis ne sont pas toujours respectés. La pratique de l’orthodontie échappe-t-elle à toute forme de contrôles dans notre pays ? Linda Bourget en parle avec Jean-Philippe Haesler, président de la Société suisse des médecins-dentistes (SSO).

Afin de pouvoir comparer la prise en charge proposée, ABE a envoyé un enfant de 12 ans dans quatre cabinets qui pratiquent l’orthodontie au centre de Genève, pour faire le point sur l’alignement de ses dents. Notre enquête montre que tant au niveau du diagnostic, du devis que de la prise en charge, les différences sont impressionnantes.

Notre reportage montre que dans 2 cas, sans même un diagnostic sérieux, les traitements recommandés se chiffrent en milliers de francs. Les praticiens de Suisse romande sont-ils vraiment sérieux ? Comment savoir, en tant que patient ou parent, si un traitement orthodontique est nécessaire ? Et notamment s’il s’agit d’un impératif d’ordre médical ou plutôt esthétique ? D’autre part, envisagez-vous, au sein de la SSO, d’agir face aux différents cas problématiques que nous avons montrés dans l’émission ? Suite de l’entretien avec Jean-Philippe Haesler.

L’orthodontie pour adultes, c’était plutôt rare, jusqu’à l’arrivée sur le marché des gouttières, ces petits moules rigides et transparents, qui permettent d’aligner les dents en toute discrétion. Il s’agit là plus d’esthétique et de business que de médecine, mais ces traitements sont très demandés.

Quelle que soit la technique utilisée pour corriger ses dents, lorsqu’il s’agit d’un traitement médical, il est possible de s’assurer et d’être en partie remboursé pour son traitement.
Pour vous aider à faire votre choix parmi les différents types de contrats d’assurances, ABE a passé en revue les modèles de 9 assurances complémentaires, en partenariat avec l’émission On en parle.
Pour chacune de ces assurances, nous avons calculé le total des primes payées depuis la naissance jusqu’à la fin du traitement à 15 ans. Les chiffres obtenus varient énormément selon le choix du pourcentage maximum remboursé par année ; plus le remboursement annuel est élevé, plus les primes le sont également. Le point également sur la nécessité ou non de contracter une assurance pour l’orthodontie.